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Psychose et Thyroïde. Ne traiter pas la dépression !

Avant de traiter des troubles psychotiques (anxiolotique diazépam, olanzapine, chlorpromazine...), il vaudrait mieux analyser et explorer la fonction thyroïdienne. Les troubles psychotiques sont parfois en étroite relation avec des dysthyroïdies.

Vous n'êtes pas fou, plus l'hypothyroïdie (ou l'hyperthyroïdie) est intense, plus la symptomatologie est dominée par une humeur dépressive, un ralentissement des fonctions cognitives, des pertes de mémoires, une perte de l'appétit(augmentant par complexité l'hypothyroidie)...

Pour des cas plus graves, des chercheurs ont même noté des états psychotique confuso-délirant et hallucinatoire.

"Dans 42.85% des cas, hypothyroïdie est associé à un troube anxieux".(1)

(1) Belhadjsalah W, Chatti S, Mhalla A, Marmouch H, Jmal M, Sayadi H, Gaha L, Khochtali I. Comorbidité psychiatrique de l'hypothyroïdie. Annales d'Endocrinologie. 2014 Octobre;75(5-6):510.

Parfois nous stressons car un agent extérieur ou intérieur perturbe nos glandes. Ce n'est pas votre faute si votre état psychologique se dégrade comme les mouvements d'une feuille d'un arbre balayée par le vent.

PS: Même des constantes biologiques parfaites peuvent mettre en avant des signes cliniques instables.

Parlez en avec votre médecin.

Hocine votre Biochimiste.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5326237/


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